Je devais vous retrouver après quelques jours d’absence et d’abstinence. Je m’empressais de parcourir le chemin convenu. Mon esprit était ailleurs se demandant ce qu’il allait réellement se passer ce soir. Il était convenu d’une soirée cinéma ni plus ni moins. Mais, intérieurement, j’espérais bien plus que cela. Les jours passés sans séance se faisait ressentir : le moindre geste ou ordre allait me faire craquer.
J’arrivais enfin au lieu prévu. Vous êtes arrivé juste derrière moi me surprenant par la même occasion. J’étais heureuse de vous voir oubliant alors les codes de conduite établis. Nous sommes partis en moto, direction Chatelet.
Les rues étaient pleine de monde sorti faire la fête, retrouvé des amis. Moi, j’étais avec Vous et cela me suffisait.
Arrivés à bon port, nous sommes allé voir les séances comme si de rien n’était. Je vous suivais comme à mon habitude derrière vous à suivre vos pas. Le film que vous recherchiez, n’était pas disponible. Nous voilà alors de retour dans les petites rues entourant le forum des Halles. Vous vous êtes alors dirigé vers un sex-shop. Il ne m’était pas inconnu puisque c’était le premier sex-shop dans lequel vous m’avez emmené. En entrant, je remarquais tout de suite que j’étais la seule femme présente dans les lieux. Je veillais à ne pas vous perdre et vous suivais comme une chienne suivant son maître. Tout était devant nos yeux : gods, fouets, dessous, plugs… Une vraie caverne d’Ali Baba du sexe. Vous demandez conseil à un des vendeurs. Mes yeux parcouraient entièrement la pièce regardant chaque recoin, chaque objet. J’imaginais l’utilisation de chaque objet avec vous. Votre choix s’arrêta sur un objet que je vous avez parlé il ya peu de temps et qui me faisait envie : un « œuf » guidé grâce à une télécommande. Intérieurement, j’étais folle de joie et n’avait qu’une envie : l’UTILISER tout de suite, maintenant. Nous sommes sortis de la boutique et retournés vers la moto direction Montparnasse. Notre prochaine séance avait lieu 45 minutes plus tard. Par conséquence, nous en avons profité pour aller manger. Après avoir commandé, alors que je nettoyais mes lunettes, vous dites alors :
« - Va aux toilettes. Mets l’œuf et bien sûr, tu enlèveras ton sous-vêtements si tu en a mis un », tout en me donnant l’objet en question.
Je m’empressais de descendre aux toilettes. J’étais comme une gamine de 5 ans excitée à l’idée d’ouvrir ses cadeaux. Je fermais la porte et commençais à me déshabiller. J’étais déjà excitée rien qu’à l’idée de l’utiliser en public. Je glissais mon string le long de mes jambes et le laissait tomber sur le sol. J’introduisais l’objet dans l’antre humide sans difficulté et me rhabillais à toute hâte et remontais vous rejoindre.
Une première réflexion fusa :
« - Tu aurais du mettre un décolleté encore plus plongeant.
- Tu n’aimes pas », intérieurement, j’étais contente car vous aviez remarqué. Je l’avais fait exprès pour attirer vos faveurs.
« - Si, si, j’aime. Après avoir pris ton médicament, tu prendras cette gélule.
- Qu’est que c’est.
- Tu verras. »
Je pris donc les cachets et les avala. Nous sommes alors partie dans nos conversations. Alors que je parlais, je sentie quelque chose vibrer en moi. Mon premier réflexe fut de chercher mon portable mais vous me l’aviez confisqué à notre arrivée au restaurant. Un petit sourire naissait sur mes lèvres et je vous regardais alors pour y déceler quelque chose. Vos yeux pétillaient et un léger rictus était affiché sur votre visage.
« - Que t’arrives-t-il ?
- Rien du tout » sans retirer mon sourire.
Les endroits publics avaient le don de m’exciter en votre présence. Un fantasme intérieur ? Je ne saurais expliquer cet attrait pour les lieux publics. Une certaine chaleur m’envahissait peu à peu. Puis, les vibrations s’arrêtèrent et nous sommes partis du restaurant afin d’arriver à l’heure pour la séance.
Vous vous êtes dirigé tout au fond de la salle dans un coin tranquille. Après avoir retiré nos vêtements, vous êtes tourné vers moi pour me demander :
« - Ressens-tu l’effet des cachets ?
- Je ne crois pas à quoi sert-il ?
- Tu es censée devenir une chienne en chaleur. C’est censé décupler tes sensations de plaisir.
- A d’accord. »
Bizarrement, depuis notre arrivée au cinéma, j’avais une sensation de chaleur. J’étais contente de passer une soirée en votre compagnie sans se soucier des problèmes, des autres. Il y avait juste nous.
Dans la pénombre, les joues chaudes, la chatte humide, chaque vibration provoquait une onde de plaisir me déconnectant du monde qui m’entoure. Seul votre main au milieu de mes jambes me reliait à lui. Mon corps réagissait à chaque secousse : mon souffle accéléré par l’excitation grandissante. Ma main recherchait votre queue que je désirais ardemment.
Puis, arrêt. Plus de vibrations. J’ouvrais les yeux brillants d’excitation. Mon souffle retrouvait peu à peu son rythme régulier. Un groupe de jeunes venaient de s’installer non loin de nous. Je sentais le fruit de mon excitation en moi. Je cherchais votre regard pour y déceler quelque chose. Brillant, lointain, votre regard reflétait vos pensées lointaines. Ma main caressa votre queue déjà dressée par le jeu qui s’installait entre nous. Je voulais que vous me désiriez, me prendre au plus vite. La présence du groupe de jeunes ne me dérangeait pas et le fait de caresser mon Maître en sachant qu’ils étaient à 3 places de moi ne faisait qu’augmenter mon excitation.
Après quelques minutes, le groupe est parti, désintéressé par le film. Nous étions de nouveau seul. J’entendis le bruit de votre ceinture que vous enleviez. Je me sentais alors plus chienne que jamais saisissant ce membre qui me faisait tant envie. Le gland humide d’excitation, la verge dressée. Mes doigts parcouraient chaque recoin de cet objet de plaisir me retrouvant alors dans un état d’excitation incontrôlé. Vous sentiez cela et dites :
« - Retire ton soutien gorge.
- Oui, mon Maître. »
J’exécutais l’ordre délicatement. Votre main chaude et robuste plongea dans mon décolleté frôlant mes tétons déjà durcis par tant d’excitation. Retour des vibrations. La chaleur me remonta aux joues. A cet instant, j’aurais été capable de me mettre nue et de vous sautez dessus. Je n’en pouvais plus mais le film arrivait à sa fin.
« - Rhabilles-toi maintenant ».
La déception commençait à arriver en moi. Je ne voulais pas que ses instants se terminent. Les lumières s’allumèrent pour marquer la fin du film et des vibrations. Nous avons mis nos manteaux et sommes sortis dans la nuit parisienne. Avant de remonter sur la moto, vous avez actionné les vibrations. Je réprima un petit sourire en fixant vos yeux rieurs. Nous sommes partis en route pour l’appartement. Chaque accélération amplifiée les vibrations déjà envahissantes. Je ne pensais plus qu’à une chose en route : vous montant avec moi dans l’appartement. A peine la porte fermée, vous auriez arraché mes vêtements me jetant alors sur le lit pour me prendre sauvagement comme une chienne. Je voulais être à vos pieds, vous servir, sentir votre peau sur moi, votre queue en moi, vos soupirs à mon oreille, ma langue parcourant certaines parcelles de votre peau…
Je fus reconnectée à la réalité car nous étions arrivés. Je descendis de la moto en espérant que mes envies se réaliseraient. Apparemment, ce n’était pas le cas. La déception et la frustration fit place au plaisir.
« - Je n’ai plus qu’à te souhaiter une bonne nuit et à demain.
- Bonne nuit, à demain » en essayant de ne pas transparaître ma déception. Je franchis la porte le cœur lourd déçue par la tournure de la fin de soirée. Je ralluma mon portable. J’entra dans l’appartement et retira mes chaussures. Alors que j’étais à moitié nue, mon portable sonna. Je regarda l’heure : 1 heure. Qui pouvait bien m’appeler à cette heure ? Je décrocha et répondit :
« - Allô….
- C’est moi, je voulais vérifier si tu avais rallumé ton portable.
- Je l’ai allumé car c’est mon réveil pour demain ou plutôt tout à l’heure.
- C’était pour te dire que j’avais passé une bonne soirée et que je ne suis pas monté avec toi pour te punir de n’avoir pas respecter notre code de conduite.
- Je m’en suis doutais et merci, j’ai passé une très bonne soirée également. Je n’ai plus qu’à te souhaiter bonne nuit et à demain.
- Bonne nuit. »
Je raccrocha et attendis quelques minutes en espérant vous entendre monter les escaliers. Mais, rien n’y fit. Vous ne viendriez pas. Je termina de me déshabiller et glissa sous la couette. Je ferma les yeux doucement tout en repensant aux évènements de cette douce soirée et m’endormis la tête pleine d’envies.
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