Mercredi 9 septembre 3 09 /09 /Sep 21:01
Un texte que mon Maître a particulièrement aimé ...

Tu te souviens du mot ?

Oui"
(l'angoisse monte, c'est la première fois en 4 mois que tu me poses la question)
Tu déposes le fouet et le martinet sur le lit
"Déshabille-toi !"
Le ton est sans équivoque
Je tente une pirouette, me glisse sous la couette, emportant avec moi les instruments de la punition
"Tant-pis"
La couette vole, la ceinture s'abat, m'arrachant un hurlement de douleur
 
Docile, à quatre pattes sur le lit
Poignets et chevilles enserrés dans les bracelets de cuir
Le clic des mousquetons qui se referment, liant mes mains à mes pieds
Me voilà livrée, immobile, sans possibilité de fuite
 
1 . 2 . 3 . 4 . 5 . 6 . 7 . 8 . 9 . 10
Fesse droite, fesse gauche, le martinet danse de l'une à l'autre
 
11 . 12 . 13 . 14 . 15 . 16 . 17 . 18 . 19 . 20 
L'intensité monte
 
21 . 22 . 23 . 24 . 25 . 26 . 27 . 28 . 29 . 30
Mon dos me brule
 
31  . 32 . 33 . 34 . 35 . 36 . 37 . 38 . 39 . 40
Ca ne va pas ??? Tu n'as jamais frappé si fort !!!
 
41 . 42 . 43 . 44 . 45 . 46 . 47 . 48 . 49 . 50
Je ne peux plus retenir les premières larmes
 
51 . 52 . 53 . 54 . 55 . 56 . 57 . 58 . 59 . 60
Non, je ne veux pas, je ne veux pas craquer ... Pourtant les sanglots me submergent
 
61 . 62 . 63 . 64 . 65 . 66 . 67 . 68 . 69 . 70
J'ai mal ! Les cris restent prisonniers de ma gorge
 
71 . 72 . 73 . 74 . 75 . 76 . 77 . 78 . 79 . 80
Ne pas bouger, penser à autre chose ... Oh comme je te déteste !
 
81 . 82 . 83 . 84 . 85 . 86 . 87 . 88 . 89 . 90
Je voudrais te mordre, te frapper mais mes entraves m'en empêchent
 
91 . 92 . 93 . 94 . 95 . 96 . 97 . 98 . 99
Nooooooooooooooooooooon, ça suffit !!!!!! Pourquoi t'ais-je à ce point provoqué ... Comment peux-tu aimer me faire souffrir de la sorte ! Comment peux-tu rester insensible à mes larmes !!!! Comment peux-tu ne pas entendre mon appel silencieux !!!!!!!!! 

100
 
Tu arrêtes, passes devant moi
Je ne relève même pas la tête
Trop peur de ce que tu pourrais lire dans mes yeux
J'ai mal
J'ai peur
Je te déteste
Je pleure en silence
Tu t'approches
Une première pince sur le sein droit
Je ne sens rien, ni plaisir, ni douleur
Une deuxième sur le sein gauche
Ca m'est égal, fais de moi ce que tu veux 
Je te déteste
 
101 . 102 . 103 . 104 . 105 . 106 . 107 . 108 . 109 . 110
Je me calme ... Tu comptes à ma place
 
111 . 112 . 113 . 114 . 115 . 116 . 117 . 118 . 119 . 120
Je me concentre sur ma respiration
 
121 . 122 . 123 . 124 . 125 . 126 . 127 . 128 . 129 . 130
Je pleure, en silence, de tout mon corps, de tout mon coeur
 
131 . 132 . 133 . 134 . 135 . 136 . 137 . 138 . 139 . 140
Ma tête se vide, je pars, je déconnecte
 
141 . 142 . 143 . 144 . 145 . 146 . 147 . 148 . 149 . 150
La douleur est intense mais tout sentiment de rage m'a abandonnée
 
151 . 152 . 153 . 154 . 155 . 156 . 157 . 158 . 159 . 160
Les pleurs me libèrent
 
161 . 162 . 163 . 164 . 165 . 166 . 167 . 168 . 169 . 170
Je me sens sereine, je t'aime
 
171 . 172 . 173 . 174 . 175 . 176 . 177 . 178 . 179 . 180
La rebelle est domptée
 
181 . 182 . 183 . 184 . 185 . 186 . 187 . 188 . 189 . 190
Un sentiment de fierté m'envahit ... Je touche au but, j'ai réussi, j'ai supporté, tu m'as menée au delà de mes limites
 
191 . 192 . 193 . 194 . 195 . 196 . 197 . 198 . 199
Aie !!!! La douleur est cinglante !!!! Le fouet a remplacé le martinet. Chaque coup qui tombe me rapproche en même temps de la fin, mais aussi du dernier qui, je le sais, sera le plus terrible
 
200
 
Communion de nos corps dans une ultime étreinte qui nous mène au plaisir partagé ...
 
 
Je tremble
Tu m'enveloppes de tes bras
Chut, mon Amour .... Ne dis rien ... Un moment pareil ne peut s'habiller que de silence ...
 
Merci 


J'admire la retenue qu'elle a eu. J'ai encore du mal à supporter les coups. Le maximum que j'ai eu pour le moment c'est 100 il me semble. 5 coups peuvent parfois suffir à me faire fondre en larmes. L'objet de torture pour moi : la cravache. Elle me laisse des marques rapidement et elle a le don de me donner l'impression qu'on me lacère la chair. Mais une bonne fessée à main nue peut être aussi dévastatrice que tout autre objet. Dès que la douleur m'atteint, les larmes coulent c'est plus fort que moi. Je suis trop émotive peut être mais j'ai beau me mordre les joues parfois jusqu'à sang pour ne pas pleurer, rien n'y fait. J'aimerai un jour ne pas pleurer et endurer sans gémir pour étonner mon Maître le rendre fière. Mais, je pense qu'il aime aussi voir les larmes couler sur mes joues. Demain, punition. Peut-être que j'arriverai à me retenir ...
Par maitre romain
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