Le blog de maitre romain
C’était une après-midi spéciale qui s’annonçait. J’allais faire mes premiers pas de dominatrice au côté de mon Maître. L’idée n’était pas de moi bien sûr mais de mon très cher Maître.
Un jour comme un autre, il m’a demandé si ça me disait de dominer un soumis pendant une après-midi à ses côtés. Je me suis dis pourquoi pas. J’aime la nouveauté et les défis donc je me suis lancée dans ce côté que je ne connaissais pas : la DOMINATION.
Je ne voyais pas trop comment les choses allaient se passer et d’une certaine manière, je ne voulais y penser. Quelques semaines sont passées avant que le sujet ne revienne. La date était enfin fixée. Le mercredi 25 février allait être spécial pour moi.
Le jour J arriva rapidement que je l’avais à peine remarqué. La seule obligation de mon Maître était que je sois le plus accessible possible : jupe et décolleté sans dessous étaient de rigueur. Un homme répondant à mes ordres !!!! J’étais à la fois intriguée et anxieuse de cet inconnu. Tout ce que je savais de lui, m’avait été dit 30 min avant la rencontre. Il aime être habillé en soubrette, les coups… Un homme aimant s’appeler Estelle et s’habiller en fille !!!! Je fus quelque peu déroutant. J’aime les hommes dans toute leur splendeur, me dominant.
Nous avons tout préparé pour l’accueillir : fouet, badine, cravache, menottes, plug… La table était jonchée de tous ses objets qui m’étaient maintenant si familier. Aujourd’hui, il n’était pas là pour moi mais pour quelqu’un d’autre. Je patientai calmement dans le canapé le retour de mon Maître et de mon « nouveau jouet ». J’entendais des voix. Ils arrivaient.
Je me suis levée pour les accueillir. Mon maitre entra en premier suivit d’ « Estelle ». Il était de taille moyenne, rasé, propre sur lui. En aucun cas, nous ne pouvions imaginer ses penchants. Je commençais à devenir quelque peu nerveuse et un peu intimidée. Il ou plutôt elle est partie se changer dans le salon. Je ne savais que faire ayant l’habitude d’être diriger et non de diriger. La voix de mon Maître me tira de mes pensées.
« - Va voir si Estelle est prête.
- Oui, Maître. »
En effet, elle était prête et nous attendait dans le salon. Elle avait revêtu une jupe écossaise, un chemisier avec des talons hauts. Le tout vêtu d’un collant. J’avais un peu de mal de voir un homme ainsi accoutré. Je m’efforçai de ne pas échapper un sourire. Mon Maître arriva derrière moi et nous nous sommes assis.
« - Sophie, explique les règles à Estelle.
- C’est-à-dire ?
- Explique lui comment doit-on se comporter en tant que soumise.
- On doit répondre à chaque désir de son Maître. Si on commet une faute, nous sommes punis selon la gravité de la faute. Il faut alors compter chaque coup et remercier son Maître à la fin de ceux-ci. On doit le respect à son Maître.
- C’est bien. Et qu’en est-il de la tenue ?
- On doit être accessible à tout moment pour servir son Maître », dis-je avec un grand sourire.
« - Et par conséquent, que mérites Estelle ?
- Une punition, Maître ».
Sur ces mots, il se leva et se dirigea dans la salle à manger et prit la cravache, la badine et alla dans le bureau vers le clic-clac.
« - A toi de t’occuper de cette punition. De plus, Estelle a perdu mon numéro de portable.
- A combien de coups estimes-tu ta punition, Estelle ? ». Ses mots, je les avais entendus maintes fois de la bouche de mon Maitre.
« - 10 coups par fautes, Maîtresse. » Je faillis lâcher un hoquet de surprise n’ayant l’habitude de ce mot : « MAITRESSE ». Les résonnances de ce mot sonnaient bizarrement à mon oreille.
« - Choisi ton instrument, Sophie. Par quoi as-tu envie de commencer ? La cravache, la badine ou la main ?
- La cravache, je pense.
- Bien commence. »
Je pris l’instrument en main et me rappela les conseils de mon Maître pour faire le plus mal possible. Le premier coup partit. Les mains moites, je resserrai l’objet dans ma main. Une marque rouge apparut au premier coup. Les coups s’enchaînèrent sans qu’Estelle ne laisse échapper une plainte. Les dix coups de cravache furent terminés rapidement.
Je contemplai le résultat. Il ou plutôt elle marquait plus que moi. Mon Maître le remarqua aussi. Je pris la badine dans ma main mais avant que je puisse commencer, je senties la main de mon Maître se glisser sous ma jupe et un doigt inquisiteur visita ma chatte humide. Mon regard croisa le sien et je vis ses yeux pétiller. Il voyait que j’appréciais donner des coups et je n’y allais pas de main morte.
Les dix coups de badine passèrent rapidement. Je veillai à frapper chaque parcelle de ses fesses laissant alors des marques de plus en plus rouges. J’en venais aux mains. Je ne me croyais pas d’une force pareille. A la fin des dix coups, ma main était rouge et engourdie. Mon Maître me caressa la paume rougie par les coups et me massa délicatement les doigts. J’aurais voulu me faire prendre sur le champ devant ses yeux et comprendre ce qui nous liait. Mais rien n’y fit.
« - Qu’as-tu envie de faire maintenant ?
- Pourquoi ne pas l’attacher pendant un moment ? » avec un sourire en coin.
Je découvris ce nouveau côté de ma personne avec étonnement. Mais, j’étais gênée de faire endurer cela à Estelle. Je me mettais à sa place, je savais ce que c’était. Ses poignets et chevilles étaient liés par les menottes. Je pris ses poignets et les plaça derrière son dos et releva ses chevilles pour lier le tout par le biais d’une chaine. J’étais contente du résultat. Mon Maître arriva derrière moi avec les pinces. Je plaçai les deux premières sur ses tétons et les deux dernières sur ses couilles. Après les avoir placé, je me dirigea dans le salon vers mon Maître. Je m’assis à ces côtés reposant ma tête sur son torse.
« - Alors, comment trouves-tu ton nouveau rôle ?
- Je suis mal à l’aise. Je n’ai pas l’habitude de devoir donner des ordres, de faire du mal. C’est vrai que j’ai apprécié donner des coups mais je ne me sens pas à ma place. J’aime me faire dominer et pas l’inverse. Je ne sais même pas ce que je pourrais lui donner à faire.
- La machine vient de terminer. Tu n’as qu’à lui dire de l’étendre et s’il fait une faute, tu le puniras en conséquence. » Tout en disant ses mots, un large sourire apparut sur son visage.
« - Pourquoi souris-tu ainsi ?
- Je suis content de savoir que tu ne sens pas une âme de dominatrice. »
J’étais contente de savoir que mon Maître était satisfait de mes actions et de mes propos. Je ne sais combien de temps passa mais j’alla délivrer Estelle et lui pria de me suivre à quatre pattes sur le sol. Je lui intima l’ordre d’étendre le linge dans le plus simple appareil et la suivit dans le jardin pour suivre ses fautes.
Elle en commit deux en laissant tomber le linge sur le sol. Je retiens ses fautes et rentra dans la maison à ses côtés. Je divulgua les fautes à mon Maître qui intima à Estelle de nous attendre en position sur le clic clac. Quand nous étions enfin seul, ton ordre fusa :
« - Mets-toi nue vu que ton nouveau rôle ne te conviens pas. Et j’aime te voir nue. »
Je fis tomber la jupe sur le sol et retira mon tee shirt qui rejoignit rapidement la jupe. Je me retrouva ainsi seulement vêtue de mes bas noires et de mes talons. Mon Maître se pencha pour me mettre mes « bijoux » qui me renvoyaient à mon rang de chienne : mon collier, mes menottes. Enfin parée, je suivis mon Maître dans la pièce.
« - Sophie n’aime pas son nouveau rang par conséquent elle occupe le rang qu’elle apprécie. Mets-toi sur le lit en position à côté d’Estelle et regarde là.
- Oui, Maître. »
Je me plaçai à côté d’elle et je ne tenais pas à croiser son regard. Je senties les pinces se resserrer sur mes tétons. Les mâchoires mordaient ma peau. Je ne supportais toujours pas cet objet de torture.
« - Mettez-vous à quatre pattes que je puisse voir vos culs alignés.
- Oui, Maître. » Nos paroles unis pour répondre à mon Maître.
Alors que je me plaçai pour répondre aux ordres de mon Maître, Estelle tira sur les chaînes les arrachant de mes tétons me faisant gémir du mal causé par sa non délicatesse.
« - Oh, tu as du avoir mal » alors que ces doigts passaient sur mes tétons rougis.
Je me plaça à la position demandée. Je senties les doigts de mon Maître inquisiteur dans ma chatte puis dans mon cul. Ce n’était plus un doigt mais un plug qui se glissa dans mon cul avec une simplicité déconcertante. Mon Maître s’occupait du cul d’Estelle lui enfonçant des baguettes chinoises une à une. Une grande première pour elle. Je me souvenais des baguettes un bon souvenir pour mon Maître et moi.
Je patientai l’esprit ailleurs que dans cette pièce de plus en plus excitée par la situation. Si seulement mon Maître s’occupait plus de moi. D’une certaine manière, j’étais jalouse d’elle. J’aime que mon Maître s’occupe de moi et que de moi.
Je ne sais combien de temps a passé mais les mouvements du plug dans mon cul me sortit de mes pensées.
« - Voit Estelle comment elle aime ça. Elle mouille comme une chienne. Hein, Sophie ?
- Oui, Maître » tout en continuant ses mouvements me rendant de plus en plus excitée. Puis, plus rien. Il m’avait quitté laissant un vide en moi.
« - Va te rhabiller Estelle pendant que je détache Sophie.
- Oui, Maître. »
Les mains de mon Maître me libérèrent de mes liens. Quelle serait la suite pour moi ? La réponse arriva rapidement.
« - Tu vas pouvoir te rhabiller maintenant. »
Je pris mes affaires sur le sol et me rhabilla calmement, déçue de la fin rapide de cette après-midi. J’avais envie de mon Maître, de ses mains sur moi, de ses ordres. Mais, ça n’était pas le cas aujourd’hui.
Nous discutâmes comme si de rien n’était comme des amis se découvrant. Quand Estelle fut partie, je me plaça aux pieds de mon Maître. Sa main glissa sur ma nuque comme un signe de possession.
« - Je suis contente que tu aimes ton rôle plus que celui que tu as pris cet après-midi. »
Moi aussi, j’étais contente de cette expérience. J’ai pris conscience de mes désirs, de mes envies. Ce qui faisait de moi une bonne chienne répondant à mon Maître m’apparaissait devant mes yeux. J’étais à LUI.