Après une séance de fin de journée, remplie d’émotion, de domination… Je me sentais épanouie, pleinement à toi. Au moment où je me
rhabille, tu m’annonças une nouvelle.
« - Je suis de plus en plus content de ton comportement mais pour parfaire ton éducation de chienne, tu vas partir une semaine
chez un de mes amis vers Grenoble. Pendant cette semaine, tu vas écouter et obéir à tous les ordres qu’il te donnera. Si tu ne fais pas ce qu’il dit, je le saurais et ta punition sera comme
jamais. Je te donne une chance pour franchir une nouvelle étape dans ta vie de soumise. »
Non pas ça. Tu sais que je ne suis pas prête à me donner. Je te veux toi et seulement toi.
« - Pourquoi m’envoyer chez cet inconnu si tu es content de mon comportement ?
- De toute façon, je ne te demande pas ton avis, mon ami t’attend. Je ne veux pas que tu me fasses honte. Je suis le Maître par
conséquence tu prendras le train, tu iras où je te l’ordonne et tu offriras ton corps à cet homme. Tu assouviras tous ses désirs comme la bonne chienne que tu es. M’as-tu bien compris ? Et
depuis quand dois-je me justifier de mes décisions, sale Chienne? »
Honteuse de t’avoir offensée, je te réponds simplement :
« - Pardonnez-moi, je ferais ce que vous voulez, Maître. »
Cette nouvelle m’assomma et l’anxiété commença à m’envahir. Me donner à un inconnu alors que je ne voulais être que sous ton
commandement. Etais-je prête à me donner à un autre ?
Les deux semaines s’écoulèrent à une vitesse folle. Elles furent horribles pour moi. De nombreuses questions envahissaient mon
esprit : serais-je à la hauteur ? Qu’allait-il m’arriver ?
La peur me tiraillait le ventre sachant que j’allais me donner à un autre homme que toi. Les mains d’un autre homme sur ma peau, une
autre voix donnant les ordres dans le creux de mes oreilles. Je ne suis pas un objet que l’on prête, j’ai des sentiments, des sensations… Non je ne peux pas le faire. Mais pourquoi cette idée
m’attire tout de même ?
Plus les jours passaient, plus l’anxiété et l’attirance de l’inconnu se faisaient ressentir. Le fait de ne pas te voir amplifiait ce
manque. Je te voulais toi et tes ordres. Je ne pensais qu’à toi me prenant sauvagement sur le bureau, toi enfonçant un plug profondément en moi, toi me prenant à quatre pattes, toi me plaquant
contre le mur pour déchirer mes vêtements… Calme-toi Sophie, arrête de penser à ça.
Le matin de la veille de mon départ, après une semaine d’absence, tu ne parlas pas du voyage et tu m’adressas peu la parole à mon
grand étonnement. Tu déposas juste le billet de train. Je regardais le billet en essayant de prévoir ce qui aller m’arriver.
« - Pourquoi n’ai-je que le billet aller ?
- Mon ami a le billet retour et il ne te le donnera que si tu as été convaincante et obéissante. »
Encore une condition. Je ne peux même pas décider de mes faits et gestes. Je sens le coup foireux, je ne peux rien contrôler, rien
prévoir…
Après une journée harassante, je rentrai à la maison déçue de cette journée sans affection de ta part, ni même d’ordre. Je fus
surprise de recevoir un mail signé de deux personnes : Toi et l’inconnu.
Dans celui-ci, on pouvait y lire :
« Chienne, tu devras te rendre à la gare pour prendre le train de 8h30 en direction de Grenoble. Tu n’emporteras que le strict
nécessaire à savoir :
- collier,
- bracelets de chevilles et poignets,
- dessous sexy : corset, string, bas,
- jouets : plug, vibro, boules de geisha, pinces,
Tu devras avoir une chatte parfaitement lisse. Je te veux sexy et désirable. Tu te rendras à la gare vêtue d’une jupe courte avec un
chemisier blanc suffisamment ouvert pour y percevoir le galbe de tes seins. Tes jambes seront galbés dans des bas avec à tes pieds des talons aiguilles. Et bien sûr, aucune culotte ne sera
tolérée.
Si tu ne respectes ses consignes, je veillerais à ce que tu sois punie. Tu devras me faire parvenir chaque jour, un rapport de stage
dans lequel tu retranscriras chaque acte, chaque sensation ressentie…
A bientôt ma chienne.
Ton Maître et son ami. »
Après ma lecture, je frissonnai malgré moi. Ce message me faisait rappeler que l’échéance était proche. Après une douche, je me
glissai sous les draps pour dormir et prendre des forces face à la semaine éprouvante en émotion qui m’attend.
La nuit fut courte. Je ne pouvais trouver le sommeil. Mon esprit voguait à ce que cet homme pourrait me faire : me fouettant à
sang, me faisant dormir par terre comme une chienne...Non, je ne peux pas le faire. Cela n’est pas moi, je ne me donne pas à un autre. Que vas m’apporter ce voyage à part de la souffrance, de la
déception, de la douleur.
Après tout cela ne va pas me faire de mal sinon tu ne m’y enverras pas. Je crois que c’est une manière pour moi de me rassurer. Je
réussis à trouver le sommeil que très tard dans la nuit fatiguée de ressasser toutes les idées et questions qui se bousculent dans ma tête.
Le réveil me tira de mes rêves. C’était le jour J. Après cette nuit de réflexion, j’étais convaincue que c’était important pour moi
d’y aller. Cette épreuve me rendra différente et plus ouverte pour répondre à tes envies et ainsi moins réfléchir à ce qui est bien ou non. Ainsi, je deviendrais la bonne chienne obéissante à son
Maître, la traînée de tes envies.
Je me préparai en conséquence : épilation, coiffure, préparation de ma valise, passage de la tenue exigée… Malgré moi, je me
voulais attirante, sexy. Je voulais que les regards se tournent vers moi à mon passage.
J’arrivai à la gare, j’étais en avance. Je patientais sur le quai en silence, le regard lointain. Je sentais le vent frais qui passait
sous ma jupe pour venir caresser ma chatte nue. Je frissonnais. Le train arriva enfin. Je montai et m’installa. Malgré les quelques heures de sommeil, je n’étais pas fatiguée loin de là. Mon cœur
battait de plus en plus fort et résonnait dans ma tête. Mon ventre se tiraillait du désir qui envahissait mon corps petit à petit.
Je regardais le paysage défiler sous mes yeux mais mon esprit était ailleurs. Je ne vis pas le voyage passer.
J’arrivais enfin à la gare un peu étourdie du voyage et de l’inattendu. Il pleuvait des trombes d’eau et bien sûr je n’avais pas de
parapluie. Au moment de descendre du train, mon portable sonna. C’était un sms. C’est sûrement toi qui m’envoie un message pour m’encourager. Malheureusement, non. C’était l’inconnu.
« Je ne peux me rendre à la gare pour venir vous chercher. Vous devrez donc prendre le bus de la ligne 14 et descendre au
cinquième arrêt. Ensuite vous devrez marcher jusqu’au carrefour puis prendre la rue à droite. Quand vous serez au numéro 22, avancez-vous jusqu’à la porte puis sonnez jusqu’à ce quelqu’un vienne
vous ouvrir. »
Mon sang ne fit qu’un tour. Bah voyons, en plus il faut que je marche sous cette pluie battante. Mais qu’est ce que je fous là ?
Si c’est comme ça, je me tire. Je me dirigeais vers le guichet et vis alors la longue queue. Que dirais-tu si je rentrais comme cela sur un coup de tête ? Tu serais furieux que je puisse te
faire honte ainsi. Je ne peux pas te faire cela, je veux que tu sois fier de moi, de ce que j’ai accompli pour toi.
Je sortis de la gare et me rendis à l’arrêt de bus le plus proche en traînant ma valise derrière moi. Il pleuvait de plus en plus. Je
sentais chaque goutte glisser sur ma peau.
Je montai dans le bus et m’installa. Je fis attention de ne pas louper l’arrêt. La pluie tapait sur les vitres. Les gens me
dévisageaient de me voir ainsi vêtue. En effet, mon chemisier était devenu transparent à cause de la pluie. Je ne souhaitais qu’une chose devenir minuscule, invisible de ses regards. Enfin le
cinquième arrêt.
Putain, il pleut toujours autant. Bon plus vite j’y serais plus vite, je serais au sec. J’en ai marre, je suis trempée, j’ai froid.
14, 16, 18, 20, 22 enfin. J’arrivai devant une belle maison victorienne bordée de fleurs. Une voiture était garée dans l’allée. Je m’avançais vers la porte lentement comme pour retarder le moment
de franchir cette porte. Me voilà face à mes interdits. J’ai le choix entre tourner les talons et partir en courant en te rendant furieux de cet acte ou franchir cette porte, découvrir de
nouvelles sensations.
Je pris une profonde inspiration et sonna. Je frissonnais, les gouttes
coulaient le long de mes tempes, une goutte se perdit dans le sillon de mon décolleté. Le vent amplifié ma sensation de froid. Putain mais qu’est ce qu’il fout ?
Au moment où j’allais sonner une seconde fois, la porte s’ouvrit. Enfin.
C’était toi. J’étais abasourdie.
« - Mais que fais-tu là ? Je te croyais au bureau », pendant que tu me dévisageais des yeux.
« - Entre avant d’attraper froid. »
Je franchis le pas de la porte. Je ne comprenais pas, j’étais perdue. Où est l’Inconnu ? Pourquoi es-tu là ?
« - Suis-moi, je vais te faire visiter. »
Je ne pensais qu’à une chose : me sécher, prendre un bain. Je te suivis malgré moi pièce après pièce. Nous arrivâmes dans la
chambre, mes pieds me faisaient souffrir d’avoir tant marché.
« - Débarrasses-toi de ses vêtements. Je ne veux pas que tu tombes malade. »
J’enlevai mon manteau et le jeta à terre. Mon chemisier me collait à la peau. J’entrepris de déboutonner chaque bouton. Pas assez vite
à ton goût. Tu arrivas vers moi et m’arrachas ma chemise d’un coup sec laissant alors à ta vue mes seins. L’idée de me reposer s’envola face à ce geste qui fit naître le désir en moi.
Tu me plaquas contre le mur. Tes lèvres s’écrasèrent sur les miennes, ta main s’empara de ma chevelure que tu emprisonnas de tes
doigts. Le désir montait de plus en plus en moi. Ta main remonta ma jupe. Je retirai ta chemise rapidement et la jeta au loin. Mes lèvres parcoururent ton cou. Tu me soulevas et plaquas mes
fesses contre le mur ce qui m’excita d’autant plus. Tu te débarrassas de mon soutien-gorge. Mes tétons durcissaient de plaisir. Tu te saisissais de l’un d’eux et le mordilla. Un gémissement
s’échappa de ma gorge. Je n’en pouvais plus. Je n’attendais qu’une chose : Toi, profondément en moi. Tu m’amenas sur le lit et retiras ma jupe. Je desserrai ta ceinture et déboutonnai les
boutons de ton jean. Je voulais sentir ta peau nue sous mes doigts.
- Prends-moi. Fais-moi jouir de plaisir.
Ses mots ne firent qu’un tour. Tu me pénétras avec vigueur sur le lit ce qui me fit cambrer. Mes mains parcouraient ton dos et
s’attardèrent sur ton postérieur. Enfin, je te sentais en moi, je sentais ta peau, ton souffle sur ma nuque…
Tes mouvements de bassin étaient vigoureux, profonds, enivrant… Tout ce qui nous entourait, n’existait plus. Il n’y avait que nous,
notre plaisir. Mes gémissements se faisaient de plus en plus forts et profonds. Ton souffle s’accéléra, tes mains me caressaient avec douceur. Tu pinças un de mes tétons du bout des doigts,
j’étais au bord de la défaillance. Après quelques mouvements percutants, je ne pus me retenir plus longtemps. Un gémissement profond sorti de ma gorge malgré moi. Tu me joignis quelques instants
plus tard. Tu m’embrassas et te retiras de moi. J’étais alors vide de toi. Je mis ma tête sur ton torse, tu caressais mes cheveux.
« - Tu m’as manqué. Ton indifférence m’est insupportable. Je suis contente que tu sois là. Je ne voulais pas que tu me donnes à
cet inconnu. J’avais peur que tu ne m’abandonnes. Je ne veux que toi.
- Je voulais te faire une surprise. Je suis content qu’elle t’ais plu. »
Tes propos étaient rassurants mais une question envahissait mon esprit : où est l’inconnu ? Suis-je vraiment en stage ?
Tu ne démens pas mes dires.
Peu importe, à cet instant, j’étais bien et m’endormis à tes côtés la tête pleine de rêveries. J’étais certaine que ce stage n’était
qu’un prétexte pour profiter de moi pendant une semaine loin du travail, de la routine. Tu étais là pour moi et l’inconnu avait alors disparu de mes pensées.
Je fus réveillée par une douce odeur de café. Je te cherchai à mes côtés mais tu n’étais pas là. Je me levai et m’entoura du drap. Je
descendis les escaliers et me dirigea vers la cuisine. Sur la table, le petit déjeuner était préparé mais tu n’étais pas là. Je vis alors un petit mot de ta part :
« Je dois m’absenter pour la matinée. Occupes-toi de la maison comme la souillon que tu es. Je te veux nue bien sûr pour le
faire. Tout doit être fini à 12h et je te veux prête pour me recevoir à 12h30. Pour la tenue, je te laisse le choix surprends-moi. Prends soin de bien prendre ton petit déjeuné, tu as besoin de
force pour la journée qui t’attends. A tout à l’heure ma Chienne.
Ton Maître. »
Ton message me fit sourire. Enfin, je te retrouvais. Tu t’occupais de moi comme tu ne l’avais pas fait depuis longtemps. L’Inconnu
sortait alors totalement de mes pensées.il n’existait pas pour moi. Je ne pensais qu’à profiter de ses instants avec toi.